Cette fois c'est sans image : lundi matin prochain, on (=les étudiants Erasmus) va se lever à 5 heures du matin. Pourquoi ?
Indice : personne de mon université n'a cours ce jour là.
Ceux à qui j'ai déjà donné la réponse ne répondent pas svp !!
vendredi 31 août 2007
mardi 28 août 2007
Début des cours
Bon ben voilà, les vacances sont finies, sniff, les cours ont repris hier (lundi 27 août). Même le temps compatit puisqu'il pleut depuis hier. D'ailleurs, dès que les nuages cachent le soleil, il fait très froid, c'est à dire une dizaine de degrés seulement. C'est d'autant plus surprenant qu'il faisait plus de 20 degrés le dimanche ! Je crois que si le temps continue ainsi, je vais déjà mettre des gants !
Pour l'instant, les cours ne sont pas très intensifs : on a eu 2h30 de cours hier et aujourd'hui 1h30 et c'est tout pour la semaine ! Mais par contre, on a du travail personnel à faire.
J'oubliais de préciser pour ceux à qui je ne l'ai pas encore expliqué : en Suède, les cours valent 15 crédits (en France, ils en valent en général 2) et on ne peut pas prendre plus d'un cours en même temps. Donc en tout, pendant mon semestre, je n'aurais que deux cours. Le premier s'intitule "Fish and wildlife census techniques", c'est à dire les techniques de recensement des poissons et de la faune et le deuxième porte sur l'écologie des populations.
Donc pour ce premier cours, on a un projet personnel à faire qui consiste (en gros) à décrire pour six espèces différentes, quelle méthodes de recensement est la plus adaptée en fonction du but recherché. On aura d'autre part d'autres rapports à faire et à présenter à l'oral, mais on aura pas d'examen final écrit, tant mieux !!
Pour l'instant, on a eu deux profs : un suédois qui parle très doucement donc qui est très facile à comprendre et un canadien pour qui l'anglais est sa langue maternelle donc où il faut vraiment être attentif pour comprendre !
J'oubliais de préciser pour ceux à qui je ne l'ai pas encore expliqué : en Suède, les cours valent 15 crédits (en France, ils en valent en général 2) et on ne peut pas prendre plus d'un cours en même temps. Donc en tout, pendant mon semestre, je n'aurais que deux cours. Le premier s'intitule "Fish and wildlife census techniques", c'est à dire les techniques de recensement des poissons et de la faune et le deuxième porte sur l'écologie des populations.
Donc pour ce premier cours, on a un projet personnel à faire qui consiste (en gros) à décrire pour six espèces différentes, quelle méthodes de recensement est la plus adaptée en fonction du but recherché. On aura d'autre part d'autres rapports à faire et à présenter à l'oral, mais on aura pas d'examen final écrit, tant mieux !!
Pour l'instant, on a eu deux profs : un suédois qui parle très doucement donc qui est très facile à comprendre et un canadien pour qui l'anglais est sa langue maternelle donc où il faut vraiment être attentif pour comprendre !
dimanche 26 août 2007
Balade au bord de la mer
Aujourd'hui, avec Quentin, on est parti en vélo voir la mer qui est à un peu plus de 20km d'Umea.
On nous avait prévenu que la mer ne ressemblait pas à une mer, mais à ce point là, qui l'eut cru ?!? Donc oui, c'est bien une photo de la mer. On a même goûté l'eau pour voir si on était pas tombé sur un lac, très nombreux dans cette zone.
Ils ont quand même rajouté un peu de sable pour faire plus mer !
Voilà où l'on a mangé avec Quentin : un petit ponton comme sur les îles tropicales !
On nous avait prévenu que la mer ne ressemblait pas à une mer, mais à ce point là, qui l'eut cru ?!? Donc oui, c'est bien une photo de la mer. On a même goûté l'eau pour voir si on était pas tombé sur un lac, très nombreux dans cette zone.
Ils ont quand même rajouté un peu de sable pour faire plus mer !
Voilà où l'on a mangé avec Quentin : un petit ponton comme sur les îles tropicales !Pour ceux qui se poseraient la question de s'avoir si on s'est baigné ou pas, je dirais juste que l'eau était à 12 degrés !
Au final, on a quand même vu de jolis paysages. Par contre, on est rentré crevé par tout ce vélo. Et on a pas eu de chance, il a plut 5 minutes juste quand on arrivait à Umeå ; et bien sûr je n'avait pas de K-way ! Heureusement qu'on était presque arrivés !
samedi 25 août 2007
Petite devinette
En Suède, on trouve d'étranges boîtiers dans quasiment tous les parkings. À quoi peuvent bien servir ces petites choses ?
Voilà un spécimen en zoomvendredi 24 août 2007
Barbecue Erasmus
Hier, pour la première soirée entre Erasmus, on s'est fait un petit barbecue au bord du lac. Super sympa !
Ce qui est bien, en suède, c'est qu'on peut faire du feu n'importe où. Voilà donc les garçons en train d'essayer d'allumer le barbecue.
En voilà un qui a trouvé une bonne place !!
Qu'est ce qu'ils sont forts ces Tchèques ! Il y en a un qui a marché sur l'eau !!
Voici presque tout le petit groupe.Et pour finir, une photo que je trouve magnifique : (je tiens juste à préciser que ce sont les couleurs naturelles)
jeudi 23 août 2007
Lac Nydalasjön
Voici quelques photos du lac qui se situe à 10 minutes en vélo de chez moi.
Les trois premières sont prises un peu avant que la nuit tombe ; et les autres en pleine journée.
Les trois premières sont prises un peu avant que la nuit tombe ; et les autres en pleine journée.
Premier jour à l'université
J'avais déjà visité l'université lundi, avec la coordinatrice internationale et deux allemandes Erasmus. Mais aujourd'hui, on a eu le droit à une présentation avec tous les étudiants Erasmus. On est en tout 14 Erasmus : 6 Tchèques, 4 Allemands, 2 Français, 1 Espagnole et 1 Polonaise. La première rencontre c'est bien passée, mais les Tchèques ont un peu tendance à rester entre eux.
Je suis contente, je comprend à peu près tout ce qui ce dit en anglais, mais pour parler, c'est une autre histoire !! Mais je pense que ça va vite s'arranger.
Je suis contente, je comprend à peu près tout ce qui ce dit en anglais, mais pour parler, c'est une autre histoire !! Mais je pense que ça va vite s'arranger.
mardi 21 août 2007
Ma chambre
Je suis logée à Ålidhem (les suédois prononcent même le h en plein milieu du mot !) : c'est le campus de l'université. Ma chambre se trouve dans un immeuble de 4 étages et je suis au 4ème étage. Elle est très spacieuse. C'est vrai qu'après avoir vécu 1 an dans la cité de Rennes, n'importe qu'elle chambre parait spacieuse ! Il y a même une douche et des toilettes. la cuisine, tout équipée, est commune pour les 9 chambres du couloir. Et on a une machine à laver le linge pour l'étage, c'est à dire 18 chambres ; son utilisation est libre.
Et maintenant les photos pour mieux se faire une petite idée :
Et maintenant les photos pour mieux se faire une petite idée :
On peut voir en face un autre batiment. Sur ce coup là, j'ai vraiment pas de chance, je dois être une des seules chambres à avoir un vis-à-vis.
Mon entrée avec à gauche la salle de bainlundi 20 août 2007
Quelques photos de Suède
Voici pour se reposer du roman précédent
La rivière Ume (Ume älv)
La rivière Ume (Ume älv) 
Habitations d'Umeå
Umeå's bridge
Arriver à Umeå, quelle aventure !!!
Donc, après quelques photos, passons au voyage. Et là, il faut croire qu’une force supérieure ne voulait pas que j'arrive en Suède vu toutes les péripéties auquelles j'ai dues faire face. Mais je les ai toutes surmontées, ce qui montre ma motivation !!
Il faut d’abord savoir une chose, j’ai laissé ma carte SIM à Maman, donc pour les contacter, je n’avais que les téléphones publics ou Internet.
La difficulté des épreuves a augmenté crescendo :
Tout d’abord, avion de Nantes retardé de 30 minutes, je vous l’avais dit, on commence facile ! Donc première épreuve pas très dure à surmonter.
Puis arrivée à Paris, je me dépêche de changer de terminal et de passer le contrôle de sécurité (avec entre temps un petit coup de fil à Papa Maman pour leur dire que tout va bien). Me voilà donc assise à attendre l’embarquement prévu à 10h10 (pour décoller à 10h40). 10h10… 10h20… 10h30… début d’inquiétude… 10h40 : on nous annonce en suédois (c’est le capitaine qui parle) pendant 5 minutes qu’il y a un problème de radio et que l’avion est retardé. Quelques minutes plus tard, on daigne nous donner ces informations en anglais en nous promettant plus amples informations rapidement. 10h50… nouvelle annonce d’abord en suédois, puis en anglais, puis ô miracle en français pour nous dire qu’il faut attendre une pièce de rechange, qui va être apportée par le vol venant de Stockholm et qui atterrit à 13h00, la bonne blague ; mais la bonne nouvelle, c’est que la compagnie nous offre un sandwich au snack du coin ! Je me précipite alors dessus, de peur que tout le monde fasse comme moi et qu’il n’en reste plus, et car, bien qu’il soit 11h, je crève de faim car je me suis levé à 5h le matin. Donc départ de paris à 1h40 au lieu de 10h40… avec la peur de louper l’avion suivant sachant qu’il faut récupérer ces bagages à l’aéroport de Stockholm.
Arrivée en Suède, je me précipite pour récupérer mon bagage, passer la douane et réenregistrer mon bagage. Au passage de contrôle de sécurité, les suédois sont les seuls à m’avoir fait sortir mon liquide (que j’avais disposé conformément à la réglementation dans un petit sac plastique zip et placé au dessus de ma petite valise au cas où) et mon savon, tout au fond de ma valise ; les chiens… j’ai dû tout défaire… puis refaire ! Sinon, aucun problème pour ce vol, tout c’est bien passé, il est parti et arrivé à l’heure.
Mais c’est à l’arrivée à l’aéroport d’Umeå que tout c’est corsé. En effet, quelqu’un est supposé m’y attendre. Tout d’abord je ne vois personne qui a une plaquette avec marqué dessus mon nom ; là, début de stress. Puis je me ressaisis très vite : allons chercher les bagages et attendons un peu. Me voilà donc à attendre dehors : l’aéroport est tout petit, il n’y a qu’une seule sortie, donc une personne toute seule à poireauter avec 40kg de bagages, ça se voit. J’attends donc un quart d’heure… vingt minutes… vingt cinq minutes, et là je commence à stresser : je me dis ‘j’attends encore cinq minutes et je fais quelque chose’, mais quoi ? en effet, je n’ai pas les clés de ma chambre, j’ai seulement le numéro de téléphone de l’université. Je décide donc d’appeler ce numéro. Mais je vous l’ai déjà dis, je n’ai pas mon portable, il me faut donc trouver une cabine. Il y en a une seule dans l’aéroport mais elle est facile à trouver et on peut y utiliser les cartes bancaires. J’essaie donc avec ma carte mais, ô problème, toutes les informations sont marquées en suédois. Donc solution de rechange, la machine accepte aussi les pièces de deux euros, mais je ne sais pas ce qu’il se passe, j’appelle le numéro mais ça ne marche pas (j’ai dû faire une mauvaise manip’). Et c’est à ce moment là que passe un monsieur derrière moi (l’aéroport était en effet plutôt vide) et je lui demande de m’aider à faire fonctionner le téléphone avec ma carte bancaire, mais lui non plus n’y arrive pas ! il me prête donc son téléphone portable pour que je puisse appeler l’université. Mais bien sûr, comme je m’y attendais, personne n’a répondu un vendredi soir à 19h15. Donc retour dehors, observation et analyse de la situation : personne n’est là pour moi, les suédois sont toujours à l’heure (on a lu ça la veille avec maman), je ne sais pas où aller, je suis toute seule et je dois trouver une solution car je ne vais pas passer la nuit à l’aéroport. Je pense d’abord à l’hôtel, puis je me dis que je pourrais peut-être trouver de l’aide dans les cités étudiantes. Comme à ce moment là, il n’y a pas de bus, je me dirige vers les taxis. Le 1er conducteur étant absent et les autres ne bougeant pas, c’est un conducteur de taxi limousine qui vient m’aider : je lui explique mon problème, il m’indique où logent des étudiants de la SLU (université où je vais). Puis le bus arrive, le chauffeur de limousine explique mon problème à celui du bus qui va alors m’indiquer où aller. Le chauffeur de bus fait un petit détour pour me déposer à un endroit où il est facile de trouver les cités U des étudiants SLU et une personne qui descend du bus en même temps que moi m’indique le chemin. Je me retrouve donc seule avec mes valises à marcher vers les cités. A ce moment là, j’entends une voiture derrière moi, me retourne et voit une limousine : c’était le chauffeur de limousine de tout à l’heure qui avait fini sa course et venait m’aider pendant sa pause. On cherche donc des étudiants SLU, on en trouve un, qui nous indique la chambre d’un autre qui à des contacts avec une ‘student union’. Ce garçon, nommé Torik (je ne sais pas comment ça s’écrit), donne dix coups de téléphones pour essayer de joindre quelqu’un de ma student union qui pourrait peut-être être au courant de mon cas et avoir mes clés. Mais personne n’est au courant de rien. On va donc chez un de ces copains (au moment où je suis arrivée chez Torick, il s’apprêtait à partir à une ‘party’ avec sa copine). Ce copain (Joaquim) me propose de m’héberger la nuit mais je préfère essayer l’option hôtel car je suis crevée. Torik va donc voir un autre copain pour lui demander sa voiture et m’emmène voir les deux hôtels de la ville. Mais il est 22h et ils sont fermés depuis 17h. On retourne donc chez le copain qui a proposé de m’héberger. Il me prépare alors un matelas, me propose à manger (je refuse, je ne vais pas m'imposer) avant qu’ils ne partent à leur party et me propose de me connecter à internet. C’est donc comme ça que je retrouve Maman affolée sur Msn : la personne qui devait venir me chercher (Maria) l’a appelé car elle est venue (avec une demie heure de retard, j’étais donc encore à l’aéroport) mais ne m’a pas vu. Maman et Papa avait aussitôt prévenu l’ambassade de France en Suède pour qu’ils contactent la police au cas où. Sur Msn, Maman me donne le numéro de portable de Maria que je m’empresse d’appeler (avec le portable de Joaquim). Et là, je tombe sur le répondeur, 10 secondes plus tard le téléphone de Joaquim sonne et c’est Maria (ouf !) : elle va venir me chercher chez lui pour me donner mes clés et me montrer ma chambre. Mais avant de partir je donne le numéro de Joaquim à Maman pour qu’elle me joigne et que je la rassure. C’est donc ainsi que je rencontre Maria, qui est désolée que mon arrivée se soit passée comme ça.
Donc au final, tout c’est bien passé, j’ai réussi à me débrouiller dans un pays étranger avec mon anglais hésitant et à dormir dans ma nouvelle chambre. Et ceci grâce à la gentillesse de tous ces Suédois qui m’ont aidé.
Désolé Maman Papa de vous avoir inquiétés comme ça.
Il faut d’abord savoir une chose, j’ai laissé ma carte SIM à Maman, donc pour les contacter, je n’avais que les téléphones publics ou Internet.
La difficulté des épreuves a augmenté crescendo :
Tout d’abord, avion de Nantes retardé de 30 minutes, je vous l’avais dit, on commence facile ! Donc première épreuve pas très dure à surmonter.
Puis arrivée à Paris, je me dépêche de changer de terminal et de passer le contrôle de sécurité (avec entre temps un petit coup de fil à Papa Maman pour leur dire que tout va bien). Me voilà donc assise à attendre l’embarquement prévu à 10h10 (pour décoller à 10h40). 10h10… 10h20… 10h30… début d’inquiétude… 10h40 : on nous annonce en suédois (c’est le capitaine qui parle) pendant 5 minutes qu’il y a un problème de radio et que l’avion est retardé. Quelques minutes plus tard, on daigne nous donner ces informations en anglais en nous promettant plus amples informations rapidement. 10h50… nouvelle annonce d’abord en suédois, puis en anglais, puis ô miracle en français pour nous dire qu’il faut attendre une pièce de rechange, qui va être apportée par le vol venant de Stockholm et qui atterrit à 13h00, la bonne blague ; mais la bonne nouvelle, c’est que la compagnie nous offre un sandwich au snack du coin ! Je me précipite alors dessus, de peur que tout le monde fasse comme moi et qu’il n’en reste plus, et car, bien qu’il soit 11h, je crève de faim car je me suis levé à 5h le matin. Donc départ de paris à 1h40 au lieu de 10h40… avec la peur de louper l’avion suivant sachant qu’il faut récupérer ces bagages à l’aéroport de Stockholm.
Arrivée en Suède, je me précipite pour récupérer mon bagage, passer la douane et réenregistrer mon bagage. Au passage de contrôle de sécurité, les suédois sont les seuls à m’avoir fait sortir mon liquide (que j’avais disposé conformément à la réglementation dans un petit sac plastique zip et placé au dessus de ma petite valise au cas où) et mon savon, tout au fond de ma valise ; les chiens… j’ai dû tout défaire… puis refaire ! Sinon, aucun problème pour ce vol, tout c’est bien passé, il est parti et arrivé à l’heure.
Mais c’est à l’arrivée à l’aéroport d’Umeå que tout c’est corsé. En effet, quelqu’un est supposé m’y attendre. Tout d’abord je ne vois personne qui a une plaquette avec marqué dessus mon nom ; là, début de stress. Puis je me ressaisis très vite : allons chercher les bagages et attendons un peu. Me voilà donc à attendre dehors : l’aéroport est tout petit, il n’y a qu’une seule sortie, donc une personne toute seule à poireauter avec 40kg de bagages, ça se voit. J’attends donc un quart d’heure… vingt minutes… vingt cinq minutes, et là je commence à stresser : je me dis ‘j’attends encore cinq minutes et je fais quelque chose’, mais quoi ? en effet, je n’ai pas les clés de ma chambre, j’ai seulement le numéro de téléphone de l’université. Je décide donc d’appeler ce numéro. Mais je vous l’ai déjà dis, je n’ai pas mon portable, il me faut donc trouver une cabine. Il y en a une seule dans l’aéroport mais elle est facile à trouver et on peut y utiliser les cartes bancaires. J’essaie donc avec ma carte mais, ô problème, toutes les informations sont marquées en suédois. Donc solution de rechange, la machine accepte aussi les pièces de deux euros, mais je ne sais pas ce qu’il se passe, j’appelle le numéro mais ça ne marche pas (j’ai dû faire une mauvaise manip’). Et c’est à ce moment là que passe un monsieur derrière moi (l’aéroport était en effet plutôt vide) et je lui demande de m’aider à faire fonctionner le téléphone avec ma carte bancaire, mais lui non plus n’y arrive pas ! il me prête donc son téléphone portable pour que je puisse appeler l’université. Mais bien sûr, comme je m’y attendais, personne n’a répondu un vendredi soir à 19h15. Donc retour dehors, observation et analyse de la situation : personne n’est là pour moi, les suédois sont toujours à l’heure (on a lu ça la veille avec maman), je ne sais pas où aller, je suis toute seule et je dois trouver une solution car je ne vais pas passer la nuit à l’aéroport. Je pense d’abord à l’hôtel, puis je me dis que je pourrais peut-être trouver de l’aide dans les cités étudiantes. Comme à ce moment là, il n’y a pas de bus, je me dirige vers les taxis. Le 1er conducteur étant absent et les autres ne bougeant pas, c’est un conducteur de taxi limousine qui vient m’aider : je lui explique mon problème, il m’indique où logent des étudiants de la SLU (université où je vais). Puis le bus arrive, le chauffeur de limousine explique mon problème à celui du bus qui va alors m’indiquer où aller. Le chauffeur de bus fait un petit détour pour me déposer à un endroit où il est facile de trouver les cités U des étudiants SLU et une personne qui descend du bus en même temps que moi m’indique le chemin. Je me retrouve donc seule avec mes valises à marcher vers les cités. A ce moment là, j’entends une voiture derrière moi, me retourne et voit une limousine : c’était le chauffeur de limousine de tout à l’heure qui avait fini sa course et venait m’aider pendant sa pause. On cherche donc des étudiants SLU, on en trouve un, qui nous indique la chambre d’un autre qui à des contacts avec une ‘student union’. Ce garçon, nommé Torik (je ne sais pas comment ça s’écrit), donne dix coups de téléphones pour essayer de joindre quelqu’un de ma student union qui pourrait peut-être être au courant de mon cas et avoir mes clés. Mais personne n’est au courant de rien. On va donc chez un de ces copains (au moment où je suis arrivée chez Torick, il s’apprêtait à partir à une ‘party’ avec sa copine). Ce copain (Joaquim) me propose de m’héberger la nuit mais je préfère essayer l’option hôtel car je suis crevée. Torik va donc voir un autre copain pour lui demander sa voiture et m’emmène voir les deux hôtels de la ville. Mais il est 22h et ils sont fermés depuis 17h. On retourne donc chez le copain qui a proposé de m’héberger. Il me prépare alors un matelas, me propose à manger (je refuse, je ne vais pas m'imposer) avant qu’ils ne partent à leur party et me propose de me connecter à internet. C’est donc comme ça que je retrouve Maman affolée sur Msn : la personne qui devait venir me chercher (Maria) l’a appelé car elle est venue (avec une demie heure de retard, j’étais donc encore à l’aéroport) mais ne m’a pas vu. Maman et Papa avait aussitôt prévenu l’ambassade de France en Suède pour qu’ils contactent la police au cas où. Sur Msn, Maman me donne le numéro de portable de Maria que je m’empresse d’appeler (avec le portable de Joaquim). Et là, je tombe sur le répondeur, 10 secondes plus tard le téléphone de Joaquim sonne et c’est Maria (ouf !) : elle va venir me chercher chez lui pour me donner mes clés et me montrer ma chambre. Mais avant de partir je donne le numéro de Joaquim à Maman pour qu’elle me joigne et que je la rassure. C’est donc ainsi que je rencontre Maria, qui est désolée que mon arrivée se soit passée comme ça.
Donc au final, tout c’est bien passé, j’ai réussi à me débrouiller dans un pays étranger avec mon anglais hésitant et à dormir dans ma nouvelle chambre. Et ceci grâce à la gentillesse de tous ces Suédois qui m’ont aidé.
Désolé Maman Papa de vous avoir inquiétés comme ça.
Premier message de Suède
Quelques jours apres mon arrivée, me voilà installée devant un ordi de l'université : je dois être toute seule ici je pense puisqu'il est 6h30 donc que tout le monde a déjà fini de travailler depuis longtemps. Ne m'en voulez pas si des accents sautent, car s'il est facile sur un clavier suédois (c'est du qwerty en plus) de trouver des lettres tels å ä ö, il est par contre beaucoup plus difficile de taper nos bonnes lettres francaises tel é è à ou le c cédille que je n'ai d'ailleurs pas trouvé.
Tout d'abord, quelques photos du matin de mon départ :
Mes bagages : ca fait pas beaucoup pour un semestre ! Mais je n'avais le droit qu'à 20kg en soute. Tout ceux qui partent en avion à l'étranger cette année doivent savoir ce que c'est !
Et non, ce n'est pas le numéro de l'avion mais c'est bien l'heure que vous voyez là : mon avion décolait de Nantes à 6h35, il falait donc y être pour 6h05.
Moi au départ : sereine bien que triste de quitter la familledimanche 12 août 2007
Petite présentation
Pour tous ceux qui ne situent pas Umeå (prononcez Ümeo), et je pense qu'il y en a beaucoup ! je vais essayer de décrire rapidement cette ville.
Tout d'abord, sa localisation :
Tout d'abord, sa localisation :
http://www.scanditours.fr/Umeå est situé au nord de la Suède, au bord de la mer. Vous pouvez cliquer sur la carte pour l'agrandir.
Umeå est une ville de 110 000 habitants, dont 30 000 étudiants (en gros, c'est Rennes en deux fois plus petit). Quand on lit un guide touristique, la première caractéristique donnée est que c'est la ville... des bouleaux !! A part ça, pas grand chose de touristique, c'est surtout une ville de passage pour ceux qui vont plus dans le Nord.
Bref, c'est un coin qui, je pense, sera appréciable pour sa nature.
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